2009 La Réserve de Malartic
Rouge • Bordeaux • Pessac-Léognan AOC • France • 59% cabernet sauvignon, 38% merlot, 3% petit verdot
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2009 La Réserve de Malartic, Bordeaux, France, Pessac-Léognan
Si nous voulons identifier le responsable de la révitalisation de Malartic-Lagravière, c’est Alfred-Alexandre Bonnie. Un homme d'affaires d'origine belge, il a reconnu d'emblée que le fonctionnement de la gestion de Laurent-Perrier avait été loin d'être idéale. Les vignes étaient bien entretenues, mais les caves et les équipements étaient obsolètes. Laurent-Perrier n’avait pas été intéressé pour entreprendre les améliorations qui étaient nécessaires pour produire des vins digne de statut de cru classé de Malartic-Lagravière. Avec, il est vrai, un budget de plusieurs millions, il démarre la restauration du domaine, avec des nouveaux travaux dans le château, qui a été considérablement élargi, ainsi que le vignoble et le chai.
Les vignes, avec une moyenne de 25 ans et planté à 10 000 plants / ha, couvrent une superficie de 53 hectares (le domaine est de 60 hectares au total), dont seulement 7 hectares sont dédiés aux raisins blancs.
Les variétés rouges plantées comprennent des proportions égales de cabernet sauvignon et de merlot à 45% chacun, avec le Cabernet Franc 8% et 2% de Petit Verdot. La récolte est manuelle, avec un rendement limité à 45 hl / ha. Il y a un double tri sur une table vibrante, puis égrappage, suivi d'un transfert de la vendange vers la cuverie rénovée et qui fonctionne maintenant par gravité.
La fermentation, dans le chai nouvellement équipé, est supervisé par Philippe Garcia, formé à Haut-Brion, où il s’est fait une expérience sur les récoltes parcellaires. Il utilise vingt cuves en acier inoxydable et dix cuves de fermentation en chêne, le tout avec contrôle de température. Les consultants Michel Rolland et Athanase Fakorellis fournissent des conseils à Philippe et le reste de la famille Bonnie. Après la fermentation et l’assemblage, le vin rouge murit en chêne, dont 50-70% est neuf chaque année, pour un maximum de 22 mois. Les vins subissent un collage au blanc d'œuf avant l'embouteillage.
Le nom du second vin était le Sillage de Malartic, une autre référence nautique, mais il a été rebaptisé La Réserve de Malartic depuis le millésime 2007. La sélection est rigoureuse, avec seulement 60% de la récolte destiné aux grands vins, comparé à 85% sous le régime précédent.